ViveS : le Forum 2023
Après une première édition réussie en mars 2022, notre prochain forum se déroulera le 19 avril prochain.
On s’y retrouve ?
Marie Eloy a l’indignation positive, et créative. Celles d’entre vous qui ont eu la chance de l’entendre au Forum ViveS la semaine dernière ont forcément été impressionnées par son parcours, son énergie, et son authenticité. Cette ancienne journaliste devenue il y a dix ans entrepreneure parle cash : elle ne tait ni les peurs, ni les difficultés causées par son nouveau métier.
Un 8 mars, il y a environ 15 ans, alors que j’arrivais dans le hall de mon entreprise, la personne à l’accueil me donna une rose blanche, comme à chacune des collaboratrices qui franchissait le seuil de l’immeuble. Sur le moment, interloquée, je me suis demandée pourquoi ce présent, avant de réaliser : « Mais oui, c’est la journée de la femme ! » Offrir une rose, c’était la version élégante des promotions qu’on pouvait voir dans les supermarchés « Fête de la femme : trois lessives pour le prix d’une » ou sur certaines réclames avec talons hauts et vernis à ongles qui célébraient LA Femme et pas n’importe laquelle. C’était vraiment notre fête. On était bien avancées.
La situation des femmes bouge. Le discours public la prend de plus en plus en compte, et cela sur tous les plans : de l’intime au sociétal, du politique à l’anthropologique. Dans le sillage du #MeToo, avec l’émergence de nouvelles décideuses, comme Ursula van Der Leyen ou Jacinda Ardern par exemple, la place des femmes dans le monde se renforce. Dans l’entreprise, elles changent la donne, imposant des modes d’action et de gouvernance moins belliqueux et plus généreux : portés par des valeurs constructives et éthiques.
Les femmes sont longtemps restées en marge du monde de l’investissement. Une majorité d’entre elles a le sentiment de connaître mal ou très mal l’épargne et les placements financiers. La conséquence de cela est une perte de richesse et d’indépendance.
« Une économie à nous » : tout un programme ! C’est celui prôné par Eva Sadoun, une jeune entrepreneure de 31 ans, dans un essai énergique qui sort aujourd’hui chez Actes Sud. Son constat est simple : l’économie, étymologiquement la “gestion de la maison, du foyer”, a été capturée par une élite formée d’experts et idéologues, majoritairement masculins. Elle ne sert plus les individus en général mais quelques intérêts en particulier. Elle se montre également incapable de mener la transition écologique et sociale indispensable pour assurer un avenir aux générations futures.
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Ce mois de janvier, vous l’avez sans doute remarqué, les invisibles sont à l’honneur. Notamment avec le film Ouistreham, d’Emmanuel Carrère, qui met en scène cinq femmes de ménage, actrices non professionnelles, au côté de Juliette Binoche. Je devrais plutôt écrire “agentes d’entretien”, car comme le dit si bien l’une d’entre elles, « femmes de ménage, nous le sommes toutes à la maison ! ». Pour ces cinq apprenties comédiennes qui ont transcendé leur quotidien devant la caméra, le film a été l’occasion d’ouvrir une fenêtre vers d’autres possibles.
Quand on parle d’inégalités économiques entre femmes et hommes, on ne parle en général que des revenus (salaires, pensions de retraite), et rarement du patrimoine. Alors que les revenus constituent des flux issus par exemple d’une activité professionnelle, le patrimoine, lui, c’est le stock de richesse que vous possédez à un moment donné — l’ensemble des terres, biens immobiliers, actifs financiers, entreprises… Or les flux de revenus ne sont que des cacahuètes au regard du stock de richesse.
En décembre, on aimerait cultiver le sens de la fête, l’esprit de Noël, s’élever au-dessus des considérations matérielles. Mais il y a la préparation des réveillons, la charge mentale qui va avec (ViveS vous en a parlé dans la news du Père Noël) et les inévitables questions de budget : combien pour les dîners, les cadeaux, la déco ?
C’est la 120e année que les Prix Nobel sont décernés. Et savez-vous combien de femmes ont été lauréates ? 58, pour 888 hommes. A la veille de la remise (virtuelle, pour cause de pandémie) des fameux prix, on ne peut que s’interroger sur ce déséquilibre flagrant. Est-il la cause ou la conséquence de la sous-représentation des femmes dans les domaines scientifiques notamment ? Vaste question…
Je suis convaincue que cette capacité à ne pas trouver que les choses vont de soi est une force. Plus nous parlerons des retraites, à l’échelle individuelle et collective, mieux nous pourrons combler l’écart anormal entre femmes et hommes retraités !
J’ai une peur bleue d’être pauvre quand je serai vieille. Je ne peux guère compter sur un héritage de mes parents et je sais, comme toutes les femmes de ma génération, que les systèmes de retraite généreux et les pensions de réversion systématiques vont continuer de se déliter –encore plus pour les non-salariées comme moi!
Nos événement & replays
Après une première édition réussie en mars 2022, notre prochain forum se déroulera le 19 avril prochain.
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Le 8 mars dernier, Sibylle Le Maire, Directrice exécutive du groupe Bayard et fondatrice de ViveS, était l’invitée d’Hedwige Chevrillon pour la Grande Interview sur BFM Business
Vous avez raté le forum 2022 ou souhaitez (re) découvrir une séquence ? C’est par ici !
Après une première édition réussie en mars 2022, notre prochain forum se déroulera le 19 avril prochain.
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