ViveS : le Forum 2023
Après une première édition réussie en mars 2022, notre prochain forum se déroulera le 19 avril prochain.
On s’y retrouve ?
« Bonjour, ici Isabelle Delair votre commandant de bord… »
Reconnaissons-le, il n’est pas fréquent d’entendre cette phrase quand on prend l’avion ; et pour cause : chez Air France par exemple, les femmes représentent seulement 9% des pilotes, alors qu’elles sont plus d’un tiers parmi les cadres des personnels au sol et même deux-tiers parmi les personnels navigants commerciaux, les fameux PNC, plus connus sous le nom d’hôtesses de l’air, puisque les stewarts eux sont minoritaires.
Voilà une question plutôt provocante. Car les femmes sont largement sous-représentées dans la sphère de l’investissement. Et comme elles ne font pas partie des personnes qui perçoivent les plus hauts revenus, quand elles investissent, ont-elles suffisamment de moyens pour que cela ait un impact ?
Une petite musique s’installe dans les repas de famille, à la machine à café ou sur certains plateaux de télévision : depuis 2017 et la déflagration #Metoo, on parlerait “trop” des inégalités entre les femmes et les hommes. La petite musique se répand tellement qu’on a inventé un terme (anglo-saxon) pour la nommer : « gender fatigue ». La fatigue liée au genre. Ce sentiment est-il justifié ou assiste-t-on à la naissance d’un nouvel alibi pour feindre d’ignorer l’irrépressible chemin vers l’égalité ?
Face à une inflation inédite en France au XXIe siècle, il devient de plus en plus important de négocier ou renégocier son salaire. En 2022, les salaires semblent augmenter globalement deux fois moins vite que l’inflation, ce qui implique une baisse significative de pouvoir d’achat. Pour les femmes de 45 ans et plus, souvent dans la génération sandwich coincée entre des enfants encore à charge et des parents ou beaux-parents à aider, c’est encore plus critique car le risque de paupérisation relative est plus fort.
Quel parcours incroyable que celui de Mercedes Erra ! Née en Catalogne, elle est arrivée à l’âge de 6 ans en France, où elle va grandir et construire sa vie professionnelle. D’abord professeure de français, elle se dirige vers la publicité, gravit les échelons jusqu’à fonder une agence de pub, BETC, qui devient la plus grande de France et l’une des plus puissantes d’Europe. Aujourd’hui, à 68 ans, elle est une personnalité iconique et libre, inspirante pour beaucoup de femmes.
Je vous propose de rencontrer Gwendoline. Une jeune femme joyeuse et pleine de vie, qui décide à 23 ans de vivre dans un studio. C’est l’âge moyen en France où les filles quittent le domicile parental (24 ans et 4 mois pour les garçons). Certes, les conditions de vie sont parfois difficiles, mais la liberté est là : elle vient de faire le grand pas dans la vie d’adulte ! Quelque temps plus tard, l’amour frappe à sa porte et elle rencontre Richard, qui vit encore chez ses parents et économise. Richard lave la vaisselle chez Gwendoline et fait sa lessive chez sa mère -enfin sa mère fait sa lessive. Gwendoline est convaincue qu’ils incarnent le couple moderne.
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Un jour ou l’autre, on vit toutes et tous des épreuves : deuil, maladie, violence physique ou psychologique, rupture, mise sous pression, perte d’un travail et renoncements divers… Pour moi, la dernière épreuve en date relève du domaine amoureux. Pour Nadalette La Fonta, c’est une épreuve d’un tout autre ordre qui est le point de départ de son deuxième livre : Nos tempêtes sont à la hauteur de nos rêves, manifeste pour ne pas passer à côté de sa vie.
Des souvenirs très nets me reviennent de mon début de carrière lorsque j’étais formateur et consultant. Chaque fois que je négociais mon salaire et que j’obtenais une gratification, l’une ou l’autre de mes collègues se fendait d’un commentaire du type : « Tu as de la chance d’avoir obtenu une augmentation ». Mais pour la décrocher, encore fallait-il la demander. Depuis, j’ai souvent constaté que spontanément, mes collègues masculins mettent plus facilement sur la table la question de l’argent au regard de leurs missions, de leur implication ou de leur expérience.
Quand j’ai commencé à réfléchir sur le coût de la beauté, spontanément je me suis dit : « Je ne fais pas partie de ces femmes qui dépensent pour leur corps et leur beauté ! » Quelle naïveté ! Ce n’est pas parce que je n’achète pas de parfum, très peu de maquillage et que je ne me teins jamais les cheveux, que cela me libère pour autant des dépenses de beauté et a fortiori d’hygiène. De plus, j’avais cette délicieuse impression de ne pas dépenser parce que je laissais d’autres choisir à ma place en m’offrant par exemple des box beauté.
Marie Eloy a l’indignation positive, et créative. Celles d’entre vous qui ont eu la chance de l’entendre au Forum ViveS la semaine dernière ont forcément été impressionnées par son parcours, son énergie, et son authenticité. Cette ancienne journaliste devenue il y a dix ans entrepreneure parle cash : elle ne tait ni les peurs, ni les difficultés causées par son nouveau métier.
Un 8 mars, il y a environ 15 ans, alors que j’arrivais dans le hall de mon entreprise, la personne à l’accueil me donna une rose blanche, comme à chacune des collaboratrices qui franchissait le seuil de l’immeuble. Sur le moment, interloquée, je me suis demandée pourquoi ce présent, avant de réaliser : « Mais oui, c’est la journée de la femme ! » Offrir une rose, c’était la version élégante des promotions qu’on pouvait voir dans les supermarchés « Fête de la femme : trois lessives pour le prix d’une » ou sur certaines réclames avec talons hauts et vernis à ongles qui célébraient LA Femme et pas n’importe laquelle. C’était vraiment notre fête. On était bien avancées.
La situation des femmes bouge. Le discours public la prend de plus en plus en compte, et cela sur tous les plans : de l’intime au sociétal, du politique à l’anthropologique. Dans le sillage du #MeToo, avec l’émergence de nouvelles décideuses, comme Ursula van Der Leyen ou Jacinda Ardern par exemple, la place des femmes dans le monde se renforce. Dans l’entreprise, elles changent la donne, imposant des modes d’action et de gouvernance moins belliqueux et plus généreux : portés par des valeurs constructives et éthiques.
Je suis récemment tombée sur un chiffre qui m’a interpellée. C’est le nombre de divorces des personnes de plus de cinquante ans. Il a plus que doublé en vingt ans, explique cette étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined). Ainsi en 2016, 38 % des divorces impliquaient un homme de plus de cinquante ans, 29 % des divorces une femme de plus de cinquante ans. Cette proportion importante révèle des trajectoires affectives et des situations matrimoniales qui n’ont plus rien à voir avec les générations passées.
En 2050, une femme sur deux sera ménopausée en France. Aujourd’hui, les femmes de plus de 50 ans (c’est l’âge moyen de la ménopause, un processus qui dure plusieurs années) forment déjà une catégorie démographique nombreuse et en croissance. Pourtant elles restent moins visibles dans les médias. Elles subissent des discriminations au travail. Et la ménopause reste un sujet tabou qui peine à faire son entrée dans le monde du travail français.
Nos événement & replays
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Le 8 mars dernier, Sibylle Le Maire, Directrice exécutive du groupe Bayard et fondatrice de ViveS, était l’invitée d’Hedwige Chevrillon pour la Grande Interview sur BFM Business
Vous avez raté le forum 2022 ou souhaitez (re) découvrir une séquence ? C’est par ici !
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