Logo ViveS foncé
  • Nos newsletters
  • Osons l'oseille
  • Rencontres
  • ViveS Académie
  • Collectif
  • Connexion
Rechercher...
Accueil > Newsletters > Changeons de regard > Programmer son cerveau pour atteindre ses rêves
cerveau, rêve, livre

Louise de Lavilletlesnuages

Laure Marchal

Laure Marchal

Changeons de regard

Programmer son cerveau pour atteindre ses rêves

20 août 2022

Les livres de l’été ViveS : cette semaine, le livre qui m’a enrichie en m’assurant que tout est possible.

Partager la newsletter

LinkedIn icon Twitter icon WhatsApp icon
Partager par email

« Tout est possible », c’est vraiment mon mantra. J’y crois dur comme fer et notamment depuis que j’ai lu il y a 5 ans La réponse, d’Allan et Barbara Pease, un couple de coachs australiens. Vous allez comprendre pourquoi.

1. Ce que je croyais avant

Avant, je pensais qu’il y avait une prédisposition à la réussite. Venir d’un certain milieu, avoir un certain réseau, être doté d’une certaine intelligence… Et j’avais le sentiment que tout était une question de cartes distribuées au départ. Certains avaient reçu un super jeu (génial pour eux), d’autres un plus mauvais (dommage). Il y avait une forme de fatalité dans ma façon de penser.

Les choses semblaient être posées comme ça et ne pas pouvoir beaucoup bouger.

 

Et puis, j’ai lu La réponse, et j’ai totalement changé de prisme. Certes, il existe des prédispositions à la réussite, mais ce ne sont pas celles que je pensais.

2. Ce que j'ai découvert

Ma première découverte a été de réaliser que la plupart des décisions que je prends sont en réalité inconscientes, alors même que je pense les prendre avec conscience. Pourquoi ? Parce que le cerveau traite des millions d’informations en permanence, mais à chaque moment nous ne sommes conscients que d’une toute petite partie de ces informations. Et BAM ! Une découverte qui m’a un peu secouée.

 

Alors, comment reprendre un peu le contrôle de ses décisions ? En programmant son cerveau. Allan et Barbara Pease développent dans leur livre ce concept en s’appuyant sur une découverte scientifique datant de 1949 : le système d’activation réticulaire, autrement dit le SAR. Loin de moi l’idée de vous faire un cours de science ! Mais dans les grandes lignes, le SAR serait un ensemble de fibres neuronales situé dans le tronc cérébral. C’est l’endroit où convergent nos pensées, nos sentiments et où tout est filtré. C’est là que ça devient intéressant. Car notre SAR est un « dispositif à même de filtrer toutes les informations et de n’extraire que l’essentiel à l’instant T. Votre SAR fonctionne comme un centre de tri. C’est un filtre installé entre votre conscience et votre inconscient ». Je découvre alors que j’ai la possibilité de programmer mon SAR pour atteindre des objectifs, en prenant cette fois des décisions plus conscientes. Les auteurs le décrivent comme un GPS dont il suffit de choisir la destination.

 

Je découvre aussi une chose capitale : c’est la destination qui compte et non la façon de m’y rendre. Autrement dit : je dois me focaliser sur l’objectif final (le “quoi”) et non pas sur la manière de l’atteindre (le “comment”). Les auteurs expliquent qu’une fois la destination bien définie, le « comment » se fait tout seul. Pourquoi ? Parce que l’on aura programmé son cerveau pour que les informations qui correspondent à notre but arrivent à notre conscience. Vous savez, ce phénomène qui consiste à ne voir que des femmes enceintes quand on l’est soi-même ou qu’on rêve de l’être. Ou encore à repérer partout dans la rue LA voiture que l’on compte s’acheter. En réalité, il n’y en a pas plus qu’à une autre période, c’est juste que notre SAR est programmé pour le voir à ce moment-là. Il trie cette information et l’apporte à notre conscience. Ce qui fait que l’on voit réellement les femmes enceintes, les voitures… Là où d’ordinaire, on ne les remarque même pas.

 

En lisant La réponse, j’ai donc découvert que :

  • j’ai la possibilité de définir précisément un objectif et de l’atteindre.
  • je peux avoir un certain lâcher prise quant à la manière dont je vais l’atteindre puisque les informations importantes vont être filtrées par mon SAR et donc me sauter aux yeux.
  • je peux faire confiance à mon cerveau.

3. Ce que j'ai appris à faire

Les auteurs donnent une méthodologie assez précise voire même pointue pour activer son SAR. J’ai suivi à la lettre quelques exercices à savoir :

 

  • dresser une liste d’objectifs précis à la main ! (« lorsque vous employez un clavier, vous ne faites que 8 mouvements de doigts et sollicitez seulement quelques connexions neuronales. Le fait d’écrire à la main peut générer jusqu’à 10 000 mouvements et crée des milliers de voies neuronales »)
  • les classer par ordre d’importance selon trois colonnes
  • fixer une date limite où je souhaite les avoir atteints
  • visualiser l’atteinte de ces objectifs (aaaaah, le pouvoir de la visualisation)
  • formuler les choses de manière positive et me fixer sur la réussite et non l’échec

 

Croyez-moi, rien qu’avec cette méthode déjà, les choses bougent. Et c’est assez déroutant car cela paraît trop simple. Pourtant, même si c’est simple, ce n’est pas si facile… Définir précisément un objectif est une action simple à réaliser par exemple mais pas forcément facile. Vous me suivez ?

4. Mes citations-mantras

Le livre est écrit « à l’américaine », et truffé de citations qui peuvent toutes devenir de véritables mantras. Rien que pour ça, il vaut le coup ! Pas facile de choisir celles qui m’ont le plus marquée. Mais voici tout de même ma sélection :

 

  • « Si vous pouvez l’imaginer, alors vous avez en vous les ressources pour que cela devienne réalité »
  • « On ne peut décocher une flèche qu’en la tirant d’abord en arrière. Par conséquent, quand la vie vous fait reculer à coups de difficultés, c’est qu’elle est sur le point de vous propulser vers quelque chose de merveilleux ».

5. Ce que ça a changé dans ma vie

Depuis la lecture de ce livre, je suis convaincue d’avoir en moi la possibilité de réaliser ce que je veux vraiment.

Quand je souhaite atteindre un objectif, je pense au SAR. Je pense à écrire mes objectifs à la main, à leur donner une date, à visualiser… Et cela m’aide à passer à l’action (moi qui suis plutôt dans la réflexion) et à atteindre mes objectifs.

J’ai par exemple voulu m’essayer à la facilitation (animer des groupes de travail) il y a quelques années, peu de temps après la lecture du livre. J’ai donc noté l’objectif, en ai parlé autour de moi, et j’ai laissé les choses se faire « toutes seules ». Honnêtement, ça a été épatant !

D’abord, l’un de mes clients m’a offert une formation à la facilitation (#lifelonglearning) pour me remercier de l’année écoulée. Puis, ce même client m’a demandé de co-faciliter une journée avec une autre personne nouvelle de son équipe. Et dans le même mois je me suis retrouvée d’un seul coup à faciliter toutes les semaines, et même toute seule !

Cette expérience a été révélatrice de la force du SAR. Et c’est précieux de pouvoir se dire qu’on peut tout faire dans la vie, et de transmettre cette philosophie autour de soi.

 

Alors si vous avez une envie, un objectif en tête, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Activez votre SAR !

Illustration : un grand merci à Louise de Lavilletlesnuages

Laure Marchal

Laure Marchal

Laure Marchal est à la fois journaliste et consultante éditoriale et intervient aujourd’hui dans la start-up Valeur&Valeurs dont la mission est de dévoiler la singularité et les « valeurs » de l’individu dans l’entreprise. Laure a également co-écrit un podcast sur le handicap et la résilience.
Pour ViveS, Laure incarne le dynamisme et la confiance dans tous les possibles. Elle va à la rencontre des femmes pour écouter et nous raconter leurs parcours.

LE + VIVES

Le regard de Love for Livres

love for livre

 

Soyons honnêtes : au début, la lecture de la réponse d’Allan et Barbara Pease fait un peu peur. Penser qu’il existe des “manuels de vie” qui nous permettent de réaliser nos désirs les plus fous en suivant une méthode à la lettre… ce n’est pas forcément rassurant.

 

D’abord, cela signifie que vous n’avez plus le droit d’échouer. Ou pire que si la méthode ne fonctionne pas, c’est de votre faute ! Et là, bim, le syndrome de l’imposteur peut se réveiller. Vous savez, ce mécanisme psychique qui crée chez les personnes concernées le sentiment de ne pas occuper une place qu’elles méritent et de devoir le masquer par bon nombre de stratagèmes ? C’est loin d’être anecdotique, puisque 70 % des personnes souffriraient de ce syndrome à un moment ou un autre de leur vie selon le Journal of Behavioral Science.

 

Ensuite, le livre peut susciter des craintes pour les grands émotifs ou les personnes qui ont des “petits” rêves. Les recettes ficelées, les techniques apparemment rodées comme les affirmations, les visualisations, le comportement gagnant ou encore le 80/20, autant d’outils intéressants mais qui peuvent manquer cruellement de spontanéité. Et puis quand on a juste envie de se laisser vivre sans grande ambition, c’est de nature à vous glacer le sang dans les veines.

 

Pourtant, ce qui est bien avec les émotions, c’est leur richesse. Elles nous proposent une deuxième lecture dans ce livre : celle inspirée par une joie profonde. Cette idée que notre regard doit être rivé vers notre objectif comme un horizon désiré sans buter sur l’épineuse question du comment. Ce point de méthode consistant à prendre du recul pour mieux s’élancer. C’est enthousiasmant ! Cela parait simple comme bonjour, mais encore fallait-il le mettre en mots et en musique.

 

Certes le texte ne prend pas beaucoup de chemins de traverse. Mais il nous (re)donne une énergie irremplaçable : celle de croire que nous pouvons occuper tout l’espace de notre destin. Et ça n’a pas de prix. Face à nos questions existentielles, cette réponse presque magique nous fait profondément du bien.

 

Pour poursuivre le chemin de vos rêves et du SAR :

  • Goûter au poème sublime de Marianne Williamson cité par Nelson Mandela.
  • S’entraîner avec le Petit cahier d’exercices pour oser réaliser ses rêves, Hervé Magnin (Jouvence éditions)
  • Ecrire pour se projeter et confier ses secrets : Burn after writing (Guy Tredaniel, 2021)
  • Découvrir comment Barack Obama a forgé ses rêves : Les rêves de mon père, Presses de la Cité, 2018

 

LIVRE

 

 

La série de l’été avec LOVE FOR LIVRES

 

Parce que les livres ont la capacité de changer notre regard sur la vie et sur nous-mêmes, chaque samedi, une plume de ViveS vous révèle le livre qui a transformé son existence.

 

En partenariat avec Love for Livres, cette nouvelle série vous donne des clés concrètes pour faire de vos émotions des alliées et vous accompagner au mieux dans votre parcours de vie. Elle est aussi une source de recommandations de livres divers et divertissants !

 

Et vous, avec quel livre avez-vous rendez-vous ?


A lire aussi

Risquez-vous le burn-out ?
Formations Parlons Travail
Risquez-vous le burn-out ?

« Elle ignore que les démons peuvent naître et être nourris par sa propre main ». Elle en dit long sur le burn-out, cette phrase du roman de Céline Mas, Le jour où Maya s’est relevée. « Personne ne lui avait demandé d’être cette chevalière servante » dit le narrateur à propos de Maya, au moment où la bombe à retardement du burn-out lui explose au visage et qu’elle ne peut plus fermer les yeux.

Catherine Laurent
Clara Moley, parlez-nous d'argent !
Parlons Argent
Clara Moley, parlez-nous d'argent !

Ancienne tradeuse en matières premières et créatrice du podcast « Les règles du jeu », Clara Moley sait faire fructifier l’argent. Engagée en faveur de la liberté financière des femmes, elle partage son expérience en matière de finances personnelles et nous livre ses meilleurs conseils pour surmonter nos blocages.

Olivia Villamy
STEM, quatre lettres pour écrire votre avenir
Formations Parlons Travail
STEM, quatre lettres pour écrire votre avenir

A moins de vivre dans une grotte, vous n’avez pas pu échapper à ChatGPT, ce robot conversationnel capable de répondre à toutes vos questions, d’écrire des articles à la place des journalistes, de faire les devoirs à la place des élèves, d’effectuer des recherches documentaires à la place des documentalistes, et même de développer des lignes de code – risquant de mettre les informaticiens eux-mêmes au chômage. Un pur produit de l’intelligence artificielle qui n’a pas fini de défrayer la chronique.

Catherine Laurent et Valérie Lion
Facebook icon Twitter icon instagram icon LinkedIn icon
Partenaires
Ça vous a plu ? Inscrivez- vous !
Newsletter Osons l'oseille Rencontres ViveS Académie Contactez-nous Ressources
Politique de confidentialité Mentions légales CGU CGV Gestion des cookies © 2023 BAYARD - Tous droits réservés

Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves

La joie est une puissance, cultivez-la

Dalai Lama
Virginie Despentes
La joie est une puissance, cultivez-la
Dalai Lama
Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves
Virginie Despentes
La Newsletter

Je m'inscris à la newsletter ViveS

Chaque semaine une dose d'empowerment économique et financier dans votre boîte mail

Vous avez déjà un compte ?

Texte dssf dssf dssf  dssf

mot de passe oublié ?

Créez un compte

Je suis du texte

Mot de passe

Votre mot de passe doit contenir des minuscules, des majuscules, des chiffres, des caractères spéciaux et faire au moins 8 caractères

* champs obligatoire

Vives ViveS, le média pour l'indépendance économique des femmes.
(Nécessaire)
« Ces informations sont destinées au groupe Bayard, éditeur du site VIVEs. Elles sont enregistrées dans notre fichier afin de vous envoyer les newsletters que vous avez demandées. Conformément à la loi « Informatique et Libertés » du 6/01/1978 modifiée et au RGPD du 27/04/2016, elles peuvent donner lieu à l'exercice du droit d'accès, de rectification, d'effacement, d'opposition, à la portabilité des données et à la limitation des traitements ainsi qu'à connaître le sort des données après la mort à l'adresse suivante : dpo@groupebayard.com​. Pour plus d'informations, nous vous renvoyons aux dispositions de notre Politique de confidentialité sur le site groupebayard.com. »
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.