Dans les successions et les héritages, la place des femmes a traditionnellement été secondaire. Que ce soit au niveau de la décision (que fait-on du patrimoine ?) ou de la distribution (à qui donne-t-on et quoi ?). Car il y a le droit, théoriquement égalitaire, et il y a la pratique.

Filles et garçons ne sont pas forcément logés à la même enseigne quand il s’agit de transmettre des biens : les premières se contentent souvent de liquidités quand les seconds reçoivent les propriétés et les entreprises car il y a derrière l’idée qu’ils peuvent les diriger. C’est l’une des révélations des travaux de recherche de deux sociologues, Céline Bessière et Sibylle Gollac, interrogées dans cet épisode.

Mais il n’est pas impossible de reprendre la main sur la transmission : nous savons transmettre des valeurs, pourquoi ne pas transmettre aussi de l’argent ?

Emmanuelle et Louise, chacune à leur façon, sont devenues pro-actives. Nous découvrons dans cet épisode comment ces deux quinquas ont fait en sorte que l’utilisation de leur argent s’inscrive dans la durée. Avec une ambition commune : donner un sens à leurs euros.