📕 De quoi on parle ?
De mariage! Vous n’y pensiez pas? Certes, depuis 25 ans, le nombre de mariages ne cesse de baisser: plus de 300.000 en 2000, 247.000 l’an dernier. Dans le même temps, quelques 200.000 PACS ont été conclus. Mais attention, le PACS n’offre aucune garantie en matière de succession, et pas les mêmes avantages matrimoniaux.
⚙️ Ça marche comment ?
Quand on se marie, on peut se contenter de filer chez Monsieur le Maire. On peut aussi aller voir un notaire pour signer un contrat de mariage. Ce n’est pas obligatoire mais fortement recommandé. Sans contrat de mariage, le couple est automatiquement considéré comme uni sous le régime de la communauté réduite aux acquêts, dite communauté légale. Si on signe un contrat, on a le choix entre 4 régimes matrimoniaux.
⚠️ Ça change quoi ?
Choisir un régime matrimonial permet d’adapter le contrat de mariage à la situation particulière du couple: est-ce que l’un apporte beaucoup de patrimoine, l’autre pas du tout? Est-ce que l’un est salarié, l’autre entrepreneur? Cela permet aussi de trouver un régime matrimonial reflétant sa philosophie de vie: veut-on tout partager, ou au contraire gérer ses affaires séparément (dans la limite de ce que dicte le régime dit «primaire » qui s’impose à tous les époux)?
4 régimes matrimoniaux sont possibles: la communauté réduite aux acquêts, la communauté universelle, la séparation de biens et la participation aux acquêts.
💶 Ça rapporte quoi ?
Signer un contrat de mariage assure une protection aux époux. C’est surtout la garantie qu’une discussion a eu lieu en amont sur les sujets de patrimoine et de succession, ce qui n’est pas un luxe quand on se promet amour et fidélité pour toute la vie. Il est possible de changer de régime matrimonial en cours d’union. Ainsi, au moment de la retraite, beaucoup basculent dans le régime de la communauté universelle qui apporte la meilleure protection au conjoint survivant.
Valérie Lion
Valérie Lion est rédactrice en chef de ViveS. Elle a intégré le groupe Bayard en 2020 comme rédactrice en chef à l’hebdomadaire Le Pèlerin. Elle a plus de 20 ans de métier comme journaliste économique, ayant travaillé pour L’Agefi, Enjeux les Echos, Le Nouvel Economiste avant de rejoindre L’Express en 2004 comme rédactrice en chef successivement des pages Réussir, Economie puis des hors-séries. Elle a imaginé et piloté la plate-frome « Somme toutes » dédiée aux femmes dans le business, avec pour slogan : « Quand les femmes comptent, l’économie progresse ». Elle est également une passionnée du Canada, pays où elle se rend régulièrement.
