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les colleuses - murs femmes

Rokovoko

Valérie Lion

Valérie Lion

Partageons les rôles

2022, année noire ou rose pour les femmes ?

29 décembre 2022

2022 s’achève et laisse un goût amer aux défenseurs des droits des femmes dans le monde. En Afghanistan, les écoles secondaires pour les filles n’ont pas rouvert et les femmes, après avoir été privées de l’accès aux emplois publics, sont aussi interdites de parcs, jardins, gymnases, bains publics. Pire, les étudiantes ne pourront pas retourner à l’université début janvier, les portes de celle-ci leur étant désormais définitivement fermées. Un recul terrifiant.

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Alors qu’en Iran, une jeunesse entière, garçons et filles confondues, manifeste au risque de sa vie pour dénoncer le régime des mollahs et sa loi islamique, notamment l’obligation faite aux femmes de porter le foulard, à Kaboul celles-ci disparaissent derrière la burka. Les droits des femmes perdent également du terrain dans les pays occidentaux et les démocraties, comme en témoigne la révocation en juin dernier par la Cour suprême des Etats-Unis de l’arrêt Roe vs Wade, légalisant l’avortement.

Le Nobel de littérature 2022 : une bonne nouvelle pour la voix des femmes

Si le monde tourne moins rond pour les femmes, il existe cependant des raisons de se réjouir. Le prix Nobel de littérature n’a-t-il pas été décerné cette année à une écrivaine qui a fait de la place des femmes dans la société le sujet central de son œuvre ? Annie Ernaux a rappelé, le 8 décembre, deux jours avant la réception de son prix à Stockholm, la dimension « sociale et féministe » de son écriture. La légitimité des femmes à produire des oeuvres n’est pas encore acquise a-t-elle souligné, ajoutant : « La récompense de mon travail par le jury du Nobel constitue un signal de justice et d’espérance pour toutes les écrivaines ».  Depuis 1901, seulement 17 femmes se sont vues décerner le prix Nobel de littérature.

 

Ce Nobel est une bonne nouvelle pour la voix des femmes, qu’on soit sensible ou pas aux mots d’Annie Ernaux. Des bonnes nouvelles, il y en a d’autres sur la scène française notamment : l’ouverture de nouveaux lieux dédiés aux femmes, l’émergence de nouveaux rôles modèles, et l’entrée en vigueur de dispositions législatives qui devraient renforcer l’égalité femmes-hommes.

De nouveaux lieux pour être entendues

Connaissez-vous la Maison des femmes de Saint-Denis ? Créée en 2016 par le docteur Ghada Hatem Gantzer, gynécologue, c’est un lieu unique de prise en charge des femmes en difficultés ou victimes de violence, rattaché au centre hospitalier voisin. Il agrège des professionnels de la santé, du droit, mais aussi du sport, de l’art et de l’entrepreneuriat pour aider ces femmes à se reconstruire. Le succès a été tel que la formule a fait des émules : cette année, des Maisons des femmes ont ouvert à Nanterre, Marseille, Grenoble, Elbeuf… Généraliser des Maisons des femmes sur tout le territoire, c’était la recommandation d’un rapport de l’IGAS en 2017. Cinq ans plus tard, on n’y est pas encore mais on progresse, car outre les ouvertures en province, trois structures existent désormais au sein de l’AP-HP à Paris.

 

Autre ambition, autre milieu (encore que l’entrepreneuriat est aussi, à la Maison des femmes, une voie pour retrouver l’estime de soi), autre lieu, cette fois-ci virtuel : à l’occasion des 50 ans du prix Veuve Clicquot de la femme d’affaires, devenu Bold Women Award, la maison de champagne a lancé le 2 décembre la Bold Open Data Base, une base de données ouverte et gratuite pour recenser les entrepreneures du monde entier, les rendre visibles, leur permettre de s’identifier entre elles et aussi d’être repérées par les investisseurs, les institutionnels, les chercheurs ou encore les journalistes. Quelque 300 femmes sont déjà inscrites. On peut effectuer une recherche par secteur, par expertise mais aussi par cause défendue (éducation, environnement, culture, pauvreté, handicap, etc.). Un outil innovant imaginé par la scientifique Aurélie Jean et l’entrepreneure Marion Darrieutort, avec Carole Bildé, directrice internationale du programme Bold.

De nouvelles figures de référence

La visibilité des femmes, on le sait, est un enjeu clé. C’est pourquoi l’émergence de nouvelles figures à des postes ou dans des secteurs où les femmes n’étaient pas présentes jusque-là est à chaque fois un progrès, surtout si ces nouvelles leaders en profitent pour faire bouger les lignes en matière de mixité. Alors bien sûr, on peut s’étonner qu’en 2022, on en soit encore à se féliciter de voir une femme accéder à la présidence de l’Assemblée nationale (Yaël Braun-Pivet), ou à la tête de l’Autorité des marchés financiers (Marie-Anne Barbat-Layani). Que pour la première fois, le CAC 40 (indice des 40 plus grosses capitalisations de la place de Paris) compte trois entreprises dirigées par des femmes : Engie (Catherine McGregor), Orange (Christel Heydemann), Veolia (Estelle Brachlianoff). Ces pionnières pavent le chemin pour les générations qui suivent. Leur nomination signifie tout simplement que c’est possible.

 

Pour la première fois, une femme, Laura Chaubard, a ainsi accédé à la direction de la très prestigieuse école polytechnique, qui a fêté cette année le cinquantenaire de l’ouverture du concours aux filles. Pourtant, en 2022, l’X compte moins de 20% de filles dans ses rangs. Pour les attirer vers les maths, les sciences, où elles ne sont pas moins bonnes que les garçons, rien de tel que la mise en valeur de chercheuses qui ont mené des travaux majeurs ou d’ingénieures comme Sophie Adenot, désignée le 23 novembre dernier parmi la nouvelle promotion d’astronautes de l’Agence européenne de l’Espace (ESA) et la pilote de chasse Anne-Laure Michel, première femme à commander la base aérienne d’Istres, depuis cet automne.

 

Le lancement en novembre par le Women’s Forum et BNP Paribas du 1er palmarès des entreprises en croissance dirigées par des femmes (FWE 40 : French Women Entrepreneurs 40) est une autre réponse à l’invisibilité des femmes dans le monde de la high-tech. L’objectif du FWE40 est de mettre en valeur 40 femmes de la tech, alors que l’index Next40 des futures licornes françaises créé par le gouvernement en 2019 s’est révélé incapable de faire émerger des femmes – hormis Julia Bijaoui, cofondatrice de Frichti, en 2020, et deux autres femmes en 2021 (Alix de Sagazan, cofondatrice d’AB Tasty, et une autre que je n’ai pas réussi à identifier, si elle se reconnaît qu’elle se manifeste !). Toutes trois ressorties depuis, selon le magazine Challenges.
Le plus incroyable c’est qu’il n’existe aucune liste du French Tech Next 40 avec les noms des fondateurs et dirigeants. Tout au plus sait-on que la promotion 2022 du French Tech Next 120 compte 14 femmes co-fondatrices ou dirigeantes, contre 7 pour la promotion 2021 et 5 pour la promotion 2020. Une façon habile de masquer l’absence de femmes à la tête des 40 entreprises françaises les plus prometteuses.

De nouvelles obligations législatives

Heureusement, il nous reste la loi ! De ce point de vue, la France n’est pas en retard avec de nombreux textes volontaristes, à l’efficacité plus ou moins grande. Notons toutefois que certains ont changé la donne comme la loi Copé-Zimmermann sur la représentation équilibrée des hommes et des femmes dans les conseils d’administration des entreprises, en 2011. La loi Rixain, votée le 24 décembre 2021 (y aura-t-il cette année un cadeau de Noël aussi marquant pour les femmes ?), peut espérer marcher dans ses pas, avec de nouvelles obligations mises en œuvre dès cette année. Ainsi, le texte prévoit que la banque publique Bpifrance devra respecter des objectifs de mixité dans le soutien aux entreprises et un seuil de 30% de femmes dans les comités de sélection des projets soutenus. De même, les jurys de sélection pour l’accès à l’ensemble des formations du supérieur devront comprendre au moins 30% de femmes.

 

La loi Rixain a aussi renforcé les obligations des entreprises dans le cadre de la publication annuelle de l’index égalité femmes-hommes créé en 2018 pour les entreprises de plus de 50 salariés. Désormais, depuis le 1er mars 2022, celles-ci doivent publier annuellement les écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes.

 

Enfin, et c’est une disposition moins connue de la loi Rixain, celle-ci prévoit qu’à compter du 27 décembre 2022, lorsque le salaire est versé par virement, il devra obligatoirement l’être sur un compte bancaire dont le salarié concerné est le titulaire ou cotitulaire : en clair, il ne sera plus possible de capter le revenu d’un conjoint sur un compte de tiers. Même obligation pour le versement des prestations sociales : elles devront arriver sur un compte dont le bénéficiaire est titulaire ou cotitulaire. Une avancée pour l’indépendance économique des femmes, même si la véritable révolution aurait été l’obligation de verser le salaire sur un compte personnel.

 

Sur le front financier, une autre avancée a vu le jour en 2022 : la mise en place pour les familles monoparentales (dans 82% des cas c’est la mère qui élève seule les enfants), à partir du 1er mars 2022, du versement automatique par la CAF de la pension alimentaire fixée lors d’un jugement de divorce pour un enfant de moins de 20 ans. Objectif : éviter les impayés trop nombreux. A partir du 1er janvier 2023, le dispositif sera étendu à toutes les séparations extrajudiciaires. Près d’un million de familles perçoivent une pension alimentaire en France, mais environ 30% sont victimes d’impayés.

 

Sauf que le diable se niche dans les détails, comme l’a relevé Marie Eloy dans une récente tribune publiée par les Echos. Ainsi les familles dont la pension a été fixée avant le 1er mars 2022 ne sont pas concernées par ce nouveau dispositif…

 

Alors, osons formuler un souhait pour la nouvelle année, voire même une proposition révolutionnaire : et si toutes les avancées pour l’égalité étaient rétroactives ? Ne gagnerait-on pas un temps et une énergie précieux ?

Illustration : un grand merci à Rokovoko

Valérie Lion

Valérie Lion

Valérie Lion est rédactrice en chef de ViveS. Elle a intégré le groupe Bayard en 2020 comme rédactrice en chef à l’hebdomadaire Le Pèlerin. Elle a plus de 20 ans de métier comme journaliste économique, ayant travaillé pour L’Agefi, Enjeux les Echos, Le Nouvel Economiste avant de rejoindre L’Express en 2004 comme rédactrice en chef successivement des pages Réussir, Economie puis des hors-séries. Elle a imaginé et piloté la newsletter « Somme toutes » dédiée aux femmes dans le business, avec pour slogan : « Quand les femmes comptent, l’économie progresse ». Elle est également une passionnée du Canada, pays où elle se rend régulièrement.

Pour ViveS, Valérie forme un duo de choc avec Laetitia Vitaud, afin de questionner et décrypter la place des femmes dans le monde du travail et l’économie.

LE + VIVES

Pour cette dernière édition de l’année, nous vous proposons nos coups de cœur partagés sur les réseaux pendant l’Avent.

 

Les plumes et illustrateurs-trices de ViveS, ainsi que la rédaction, ont choisi un livre, un film, une expo (encore à voir) qui les ont particulièrement marqués.

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À LIRE

De romans graphiques – BD :

  • Le choix de Catherine Laurent : Une place – Peintresses, sculptrices, artistes : réflexions sur la présence des femmes dans l’histoire de l’art, d’Eva Kirilof et Mathilde Lemiesle. Une muse passive ou un modèle à poil ? Voilà à quoi se limitait la place des femmes dans l’art pendant longtemps… Cette BD drôle et ludique à lire raconte le chemin escarpé qu’ont dû emprunter les femmes pour faire leur place dans ce milieu verrouillé par les hommes. Elle offre des rencontres marquantes avec des femmes artistes exceptionnelles dont on n’avait jamais entendu parler.
  • Le choix de Laetitia Vitaud : Les femmes du lien de Vincent Jarousseau. Entre le roman graphique et la BD, cet objet unique est aussi une enquête sur « la vraie vie des travailleuses essentielles » par le photojournaliste Vincent Jarousseau.
  • Le choix de Laurence Bentz : Une année exemplaire de Lisa Mandel. Pour un shoot d’autodérision géniale sur les addictions: le sucre, la junk fund, l’alcool, le tabac mais aussi les jeux vidéos et les séries TV débiles. Une BD jubilatoire.

 

Des livres :

  • Le choix de Valérie Lion : Histoire photographique des femmes au XXe siècle. Ce livre de 300 photographies rassemblées par l’agence photographique Roger-Viollet et légendées par Agnès Grossmann, retrace la destinée des femmes au XXe siècle : comment elles ont vécu, lutté et conquis leur liberté et leurs droits.
  • Le choix de Laure Marchal : J’en parlerai à mon poulpe de Caroline Théau-Ethève. Un mix entre développement personnel (mais en mieux), guide de psychologie (mais en moins casse-bonbon), et roman d’amour (pas gnan-gnan). Le tout saupoudré d’une bonne dose d’humour. J’ai appris plein de choses sur le cerveau, ses biais, la manipulation, les empreintes émotionnelles. Et j’ai ri aux éclats. Un must-have !
  • Le choix de Céline Mas : Les quatre filles du Docteur March. Grand classique de Louisa May Alcott qui nous parle du destin de 4 filles attachantes, toutes différentes, toutes déterminées à construire une vie mêlant projets et amour. Un livre à la fois joyeux et profond qui nous parle du libre-arbitre et du pouvoir de notre volonté. A mettre en toutes les mains, de nos enfants à nos aînés !
  • Le choix d’Yves Deloison : Les artistes peuvent-iels tout dire ?  « On ne peut plus rien dire ». Voilà une réaction que l’on entend souvent de la part de ceux qui parlent pourtant haut et fort pour fustiger le « politiquement correct », les mouvements en faveur des droits des minorités, la libération de la parole comme #MeToo, et qui seraient responsables de ce grand bâillonnement. Ce livre écrit par un collectif aide à comprendre la mécanique qui consiste à invoquer la « menace » pesant sur sa liberté d’expression afin de brider la parole de ses interlocuteurs -et contradicteurs.
  • Le choix de Maxime Ruszniewski : Demain ne peut qu’être féministe. Synthétique, clair et attentif aux solutions, cet essai de Mahaut Chaudouët Delmas est incontournable pour comprendre les effets prodigieux d’une véritable politique féministe, à tous les échelons.
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À ÉCOUTER

Des podcasts :

  • Le choix de Katerina Zekopoulos : Émotions. Feel good podcast, qui nous aide à mieux naviguer dans la jungle de nos émotions ! A chaque émotion, son podcast. A chaque interrogation, son épisode.
  • Le choix d’Olivia Villamy : Steamy. Un podcast pour renouer avec le désir féminin. La série comprend dix épisodes écrits par des actrices et romancières pour réinventer les désirs loin du male gaze. Un renouveau du genre qui offre une vision plus féministe et positive de l’érotisme.

 

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À VOIR

Des films docus :

  • Le choix de Mélissa-Asli Petit : Grandmas Project. Des réalisateurs partagent les recettes et récits de leur grand-mère. Ces courts-métrages parlent d’amour, de nos racines identitaires et culturelles, de nos liens, avec discrétion et émotion, tout en faisant écho à la condition des femmes du 21ème siècle.
  • Le choix d’Anne-Laure Fournier le Ray : Rosy. Ce film-docu est porté par une toute jeune femme, Marine Barnérias. Frappée par une maladie grave, elle décide de faire un voyage seule, au bout du monde, pendant 9 mois. Il y a tout dans ce film : la sidération, la révolte, la solitude, mais aussi l’audace, la réconciliation, et une vitalité galvanisante.

 

Une série :

  • Le choix de Jon Krause : The Wire. Ma série préférée de tous les temps ! D’ailleurs si en vieillissant je venais à perdre la mémoire, le seul véritable avantage serait de pouvoir revoir cette série comme si c’était la première fois. Saviez-vous que Barack Obama en était fan ?

 

Une expo :

  • Le choix de Gilles Barbier : Rosa Bonheur au Musée d’Orsay. Découvrez cette magnifique exposition d’une artiste peintre animalière qui est un exemple de l’émancipation de la femme. Considérant la femme comme « le messie des siècles futurs » elle a brillamment démontré que « pour l’art, il n’y a pas de sexe ». Jusqu’au 15 janvier 2023.

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Olivia Villamy
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