D’après l’étude IFOP réalisée pour ViveS en partenariat avec La Financière de l’Echiquier, seules 31 % des femmes interrogées disent avoir le revenu le plus élevé du foyer quand elles vivent en couple.
Les explications, on les connaît : les femmes n’exercent pas les mêmes métiers (tiens, pourquoi les métiers occupés majoritairement par les femmes devraient-ils être moins payés ?), elles ne travaillent pas dans les mêmes secteurs (tiens, pourquoi les secteurs dominés par les hommes sont-ils plus rémunérateurs ?) et elles sont moins présentes dans les postes d’encadrement ou de direction (tiens, tiens…).
Voilà pour les explications rationnelles. Et puis, il y a ce qui se passe dans le bureau du recruteur, au moment de l’embauche, ou dans le bureau du manager, lors de l’entretien annuel. Ce moment clé de la négociation qu’il ne faut pas rater. Et ce, dès le premier job.
Dans le deuxième épisode d’Osons l’oseille, nous partageons les angoisses de Céline, une quadra spécialiste des achats, efficace négociatrice… sauf quand il s’agit de son propre salaire. Nous suivons l’exploit de Florence qui, la cinquantaine passée, va demander pour la première fois une augmentation dans l’entreprise qui l’emploie depuis 35 ans. Et nous découvrons avec les conseils de Morgane Dion, spécialiste d’égalité professionnelle, comment gérer cette négociation, cruciale pour notre porte-monnaie… et notre ego. Car c’est une occasion en or de se débarrasser du syndrome de l’imposteur qui empoisonne la vie de tant de femmes. Et de changer de logiciel : commençons par nous comparer… aux salaires des hommes, nous dit Morgane Dion. Logique, puisqu’ils sont mieux payés !
Bien connaître le marché, savoir estimer sa valeur, ce qu’on apporte à l’employeur, exprimer ses besoins : autant de prérequis pour aborder sereinement la question de sa rémunération. Un sujet finalement assez facile quand on y pense, car on peut l’objectiver sans difficultés : niveau d’études, expériences, compétences acquises, projets réalisés, qualités personnelles, tous ces éléments font votre valeur. Et votre valeur a un prix.
Ce prix, c’est aussi celui de votre liberté, et de votre indépendance.
« Je l’ai fait, j’ai franchi le pas, j’ai demandé, je suis fière et je sais maintenant que je pourrai le refaire », raconte Florence.
Comment enclencher ce cercle vertueux ? Décrocher une augmentation sans avoir l’impression de quémander ? Vous allez le comprendre dès aujourd’hui grâce au deuxième épisode d’Osons l’oseille : Osons gagner plus !
Ecoutez-nous, réagissez et retrouvez-nous dans deux semaines pour le troisième épisode !