ViveS : le Forum 2023
Après une première édition réussie en mars 2022, notre prochain forum se déroulera le 19 avril prochain.
On s’y retrouve ?
Vous comme moi, nous avons remarqué que le féminisme s’est réincarné en tête de gondole : il fait de l’audience dans les médias, il est récupéré par les professionnels du marketing qui en font commerce dans des produits qui vont de l’opportuniste à l’improbable (vous êtes-vous procuré votre body en dentelle Frida Kahlo, l’icône féministe devenue machine à pesos ?), il est si bankable qu’il représente un filon pour l’industrie des films et des séries.
Depuis plus de 15 ans, mon métier est de faire bouger les lignes pour plus d’inclusion et pour plus de diversité. Et je dois dire que c’est un kiff absolu de se lever le matin avec l’idée saugrenue que l’on va changer le monde, au moins un petit peu. Mais je suis aussi stupéfait, et un peu horrifié, par le constat qui me saute aux yeux : au moins 80% des personnes passionnées et engagées pour la mixité sont des femmes. Et c’est là que me vient l’envie de troller Patrick Juvet en hurlant « Où sont les hommes ? »
2022 s’achève et laisse un goût amer aux défenseurs des droits des femmes dans le monde. En Afghanistan, les écoles secondaires pour les filles n’ont pas rouvert et les femmes, après avoir été privées de l’accès aux emplois publics, sont aussi interdites de parcs, jardins, gymnases, bains publics. Pire, les étudiantes ne pourront pas retourner à l’université début janvier, les portes de celle-ci leur étant désormais définitivement fermées. Un recul terrifiant.
« Sois un homme ! » Dès leur plus jeune âge, les garçons sont sommés de se conformer aux rudiments de la masculinité. « Qu’est-ce que ça exige, au juste, être un homme, un vrai ? », questionnait Virginie Despentes en 2006 dans King Kong théorie, un livre qui a marqué les esprits : « Répression des émotions. Taire sa sensibilité. Avoir honte de sa délicatesse, de sa vulnérabilité. Quitter l’enfance brutalement, et définitivement : les hommes-enfants n’ont pas bonne presse. Être angoissé par la taille de sa bite. Savoir faire jouir les femmes sans qu’elles sachent ou veuillent indiquer la marche à suivre. Ne pas montrer sa faiblesse. Museler sa sensualité. »
Une petite musique s’installe dans les repas de famille, à la machine à café ou sur certains plateaux de télévision : depuis 2017 et la déflagration #Metoo, on parlerait “trop” des inégalités entre les femmes et les hommes. La petite musique se répand tellement qu’on a inventé un terme (anglo-saxon) pour la nommer : « gender fatigue ». La fatigue liée au genre. Ce sentiment est-il justifié ou assiste-t-on à la naissance d’un nouvel alibi pour feindre d’ignorer l’irrépressible chemin vers l’égalité ?
La Fondation des Femmes lance, avec les principales associations de France, un appel fort à tous les candidats à l’élection présidentielle. Pour Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation, « ces 10 mesures sont loin d’être exhaustives, mais ce sont les plus urgentes et les plus stratégiques à mettre en place dans les 100 premiers jours ».
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Seule une minorité de femmes en couple sont préparées à « encaisser » le choc d’une séparation. C’est un peu comme à propos de la mort, on se dit qu’on ne va pas gâcher sa vie à penser au pire ! Pourtant, la séparation est un choc qui coûte cher aux femmes économiquement.
En ce jour de Noël, j’espère que vous êtes entourés et choyés. Noël est la fête familiale par excellence, où les générations se rassemblent pour partager un doux moment. Cette année sera le premier Noël pour ma fille. Il incarne donc un goût particulier, car nous serons trois générations de femmes à partager ce moment de célébration. Tout reste à écrire entre ma fille et ma mère, mais dans mes souhaits de fin d’année, j’espère qu’elles tisseront un lien de sororité, au même titre que ma grand-mère l’avait fait inconsciemment avec moi.
Nous avons tous eu besoin d’aide à des moments-clés de notre vie : quand nous avons été enfants, si nous avons été jeunes parents, quand nous avons été malades ou affaiblis. Nous aurons encore plus besoin de cette aide en vieillissant, le temps du grand âge s’allongeant considérablement. Bien souvent, ce sont les membres de notre propre famille qui ont été et seront nos “aidants”, pendant ces périodes de vulnérabilité.
Depuis le début de la crise sanitaire, ma mère, âgée de 77 ans et en relative bonne santé, voulait absolument parler de son avenir, craignant qu’un jour elle doive aller vivre en EHPAD. A chaque fois, j’évitais délibérément cette conversation, car elle réveillait mes propres peurs : voir ma mère devenir vulnérable.
Suis-je la seule à éprouver une certaine terreur à l’approche des fêtes de Noël ? Toute cette pression sociale, ces moments en famille qui peuvent mal tourner et tout ce travail pour préparer les fêtes ! Comment ces moments censés être joyeux peuvent-ils s’accompagner de tant de stress ? Comment expliquer que l’on sorte souvent de ces vacances-là plus éreinté qu’avant ? Les excès d’alcool et de nourriture n’expliquent pas tout.
Après des mois de travail en sous-marin, ViveS se lance enfin! Pour cette première newsletter, nous vous proposons de découvrir notre manifeste. Qui nous sommes, ce que nous voulons contribuer à changer. Et dès mercredi prochain, vous découvrirez notre premier sujet ECO dans votre messagerie !
Nos événement & replays
Après une première édition réussie en mars 2022, notre prochain forum se déroulera le 19 avril prochain.
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Le 8 mars dernier, Sibylle Le Maire, Directrice exécutive du groupe Bayard et fondatrice de ViveS, était l’invitée d’Hedwige Chevrillon pour la Grande Interview sur BFM Business
Vous avez raté le forum 2022 ou souhaitez (re) découvrir une séquence ? C’est par ici !
Après une première édition réussie en mars 2022, notre prochain forum se déroulera le 19 avril prochain.
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